Blog entry by Shayna Harriman

Anyone in the world

De tous les jeunes hommes se destinant aux lettres que j’ai connus vers la vingtième année, c’est lui, avec Flaubert, dont l’avenir semblait le moins douteux, il eût été moins tendu que Flaubert, plus ému que Bouilhet, moins descriptif que Gautier, plus humain que Baudelaire. Mais il faut observer que, dans ce cas, l’espacement qui convenait à de gros tubercules aura été trop grand pour de petits, et que ces derniers n’auront pas occupé tout le sol. Les docteurs ont émis diverses opinions sur les propriétés sanitaires du café, et n’ont pas toujours été d’accord entre eux ; nous passerons à côté de cette mêlée, pour ne nous occuper que de la plus importante, savoir, de son influence sur les organes de la pensée. Sur mes instances, sur mes supplications, Louis consentit à appeler deux médecins sérieux, les docteurs Bouillaud et Maximin Legrand. Sa facilité de travail était extrême et dépassait celle dont Méry était si vain ; c’était en quelque sorte une improvisation dont la source était toujours prête à jaillir ; il lui fallait deux heures à peine pour faire ces feuilletons dramatiques de la Presse que Théophile Gautier signait ou qu’il signait lui-même. Cette facilité, il l’avait étant enfant ; son père l’exerçait beaucoup à écrire, lui donnait des sujets de narration et s’indignait, - lui qui avait le travail si pénible, - de voir que les feuilles de papier couvertes d’écriture se succédaient avec tant de rapidité

Humboldt dans son voyage en Amérique et en publia avec lui la relation ; rapporta une riche collection de plantes inconnues dont il fit don au Muséum d’histoire naturelle, fut chargé par Joséphine de la direction de son jardin botanique de Malmaison, repartit en 1816 pour le Nouveau-Monde, occupa une chaire d’histoire naturelle à Buénos-Ayres, parcourut à pied une grande partie de l’Amérique du Sud, créa à Santa-Anna près de San-Borja (Corrientes) une plantation où il naturalisa, entre autres plantes, le maté, dont le Paraguay avait jusque-là le monopole, fut enlevé pour ce fait en 1821, pendant une de ses explorations scientifiques, par le dictateur du Paraguay, le Dr Francia, qui feignit de le prendre pour un espion ; ne recouvra sa liberté qu’au bout de 10 ans ; retourna après sa libération à sa plantation, ou il reprit ses expériences agricoles, et se fit chérir de tous, Indiens comme Européens. Les Anglais s'y établirent en 1854 et y repoussèrent, le 25 octobre, une attaque des Russes. D'autres signes d'infection peuvent être une mauvaise odeur, un saignement de nez, une toux ou un étouffement résultant d'un écoulement post-nasal

Enfin il est constant que la vigne ne végète point où il n’y a pas de dépôts d’humidité et que ces dépôts ne se forment point dans les contrées où il ne pleut pas. La nature du terrein, la position des montagnes, les vents, le voisinage ou l’éloignement de la mer, des rivières, des forêts n’y contribuent, pour ainsi dire, guère moins que le plus ou le moins d’élévation du pôle. Leur plus ou moins grande distance de la surface d’une contrée quelconque, le plus ou le moins d’éloignement de la mer, des fleuves, des rivières, des sources, des forêts, respectivement à cette contrée, augmente ou diminue la quantité des vapeurs qui flottent dans son atmosphère. Ces vapeurs condensées forment les nuages, que les vents transportent et font circuler dans tous les climats. Aucune élévation remarquable dans le terrein ne contrarie, vers ces points, la direction des rayons solaires : ils en sont également frappés dans toute leur étendue. S’ils rencontrent, dans leur course, l’air plus froid des montagnes, ou bien ils y tombent en flocons de neige, en brouillards, en rosées, conformément à leur état de densité et à leur élévation ; ou bien ils s’y fixent et s’y résolvent en pluie

Juste ce qu’il faut pour vous mettre en appétit avant la vraie découverte de plats truffés au restaurant. Nous le savions, et pour respecter ses scrupules, nous ne l’appelions que par son nom de baptême ou par le surnom de Buridan, qu’il porta jusqu’à l’époque de son mariage. Après l'abdication du roi, 1809, il fut appelé au conseil d'État par son successeur Charles XIII et fut envoyé en ambassade à Paris. Il cherchait l’ombre aussi naturellement que d’autres cherchent la lumière ; la grande publicité l’effarouchait, mais, comme il avait parfois besoin de produire ou le désir de dire son mot sur des questions qui l’intéressaient, il s’adressait à des journaux d’Orléans et d’Auxerre et y enfouissait mystérieusement des articles que plus d’un journal de Paris aurait mis en vedette. » Au milieu de novembre, Louis me prévint qu’il serait à Paris le 25 ; je fis mes préparatifs afin d’arriver en même temps que lui, et de passer à ses côtés les derniers mois qui lui restaient à vivre. Le lundi 19 novembre, il avait subi une crise terrible ; son pauvre être affaibli en fut épuisé ; il ne put se reprendre, comme l’on dit, et le lendemain il sentit venir la mort

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[ Modified: Thursday, 12 December 2024, 9:00 AM ]